«Une université telle que la nôtre se doit de proposer les meilleurs services et c’est ce que nous fournit Camptocamp en permettant aux visiteurs de se repérer sur l’ensemble du site au moyen d’une foule de données connectées.» 
Natalie Meystre, service manager pour les applications web de l’EPFL.

Grâce à sa collaboration avec Camptocamp, l’EPFL parvient à guider depuis plus de 20 ans ses visiteurs et étudiants dans le dédale de ses 80 bâtiments, pour une surface totale de 700 000 m2 qui comprend 10 000 bureaux, laboratoires, auditoires et salles de cours.

 

Beaucoup s’y brûleraient les ailes, tels Icare dans le célèbre mythe grec: l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne est autant connue pour son prestige que pour son large périmètre capable de faire tourner les têtes des nouveaux visiteurs. «L’un des problèmes chez nous est que l’EPFL est un site très complexe, avec beaucoup de bâtiments souvent construits à des époques différentes», explique d’emblée Natalie Meystre, service manager pour les applications web de l’EPFL.

Voilà pourquoi l’établissement vaudois a décidé, au début du siècle, de partir en quête du fil d’Ariane qui ferait office de solution ultime. Pour ce faire, l’EPFL s’est tournée vers les services de Camptocamp. L’idée? Doter l’EPFL d’un système de géolocalisation moderne qui permettrait d’aider les étudiants et autres visiteurs à se frayer un chemin – via une recherche d’itinéraire – au sein de la fourmilière de ses campus.

 

Bien avant Google Maps

«En 2001, plusieurs années avant l’apparition de Google Maps (ndlr: en 2005), Camptocamp travaillait déjà sur un outil de géolocalisation qui permettait d’afficher des plans, des fonds de carte et surtout les différents étages des plans», se souvient Natalie Meystre, elle-même présente au lancement et toujours en charge du projet.

Le coup de foudre est immédiat. La valeur ajoutée évidente. Il y a vingt ans, la bien nommée application «Plan» a alors représenté une petite révolution avec sa combinaison de quatre types de données: les plans d’architecte, le fond de carte avec les extérieurs, l’annuaire des personnes de l’EPFL et finalement les différents points d’intérêt (restaurant, imprimantes, etc.). L’application pour professionnels «Géoportail», utilisée pour la gestion des données géographiques de certains services de l’école, est ensuite venue s’ajouter en 2011.

 

Tesla vs 2 CV

«Nous avons la chance de pouvoir compter depuis toutes ces années sur les services d’Yves Bolognini, un expert hautement compétent qui dirige le projet de main de maître», salue Natalie Meystre, qui reconnaît avoir été approchée par un autre fournisseur il y a quelques années. «Mais sa proposition était tellement embryonnaire par rapport à la solution de Camptocamp… c’était comme si l’on roulait en Tesla et qu’on nous proposait une 2 CV construite dans les années 60.»

Aujourd’hui, la collaboration entre les deux partenaires repose sur de nombreux contacts, une dizaine de visites physiques par année et des mises à jour techniques régulières. Récemment, l’EPFL a fait le choix d’installer des toilettes non genrées, qui viendront s’ajouter aux innombrables données à disposition. Le moindre déménagement, par exemple d’un bureau à l’autre, est signalé en un temps record. 

 

De nombreux bénéficiaires

L’intérêt du logiciel est en effet multiple. Outre l’aspect utilitaire pour le grand public, il permet également de géolocaliser les nombreux éléments cachés, destinés par exemple aux concierges, aux responsables de la sécurité ou encore aux pompiers.

Une approche holistique que l’on retrouve dans la grande technicité de l’interface. «Si l’arrivée de Google Maps nous a mis au défi au niveau de l’ergonomie, la force de l’outil géospatial développé par Camptocamp est qu’il permet aussi de distinguer chaque étage sur la carte, voire les toitures», ajoute Natalie Meystre. Ce que Google Maps est aujourd’hui incapable de faire.

 

Et ce n’est pas fini

Si l’affichage est désormais aussi adapté aux téléphones portables, d’autres optimisations potentielles ne manqueront pas d’être discutées entre l’EPFL et Camptocamp ces prochaines années.

«L’un des défis reste la géolocalisation de l’utilisateur, par exemple s’il est perdu. Actuellement, il est très difficile de déterminer avec le GPS à quel étage il se trouve», explique Natalie Meystre, qui voit aussi un certain potentiel au niveau de la temporalité. «Si nous avions des capteurs, nous pourrions imaginer afficher en temps réel les places disponibles sur les parkings ou aux bornes de recharge pour les voitures électriques.»

Autant d’idées qui germent régulièrement dans l’esprit de ces deux partenaires scientifiques destinés à se rencontrer. Elle-même située sur le site de l’EPFL, la société Camptocamp avait en effet tout en main pour guider l’institution dans son labyrinthe quotidien. Vingt ans plus tard, l’histoire est loin de se terminer.

École Polytechnique Fédérale de Lausanne


L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est un des deux instituts polytechniques universitaires suisses faisant partie des écoles les plus réputées en Europe et dans le monde. Il s’agit d’une institution reconnue pour l’excellence tant de sa recherche que de ses programmes d’études, ainsi que pour son incomparable cosmopolitisme. Elle a été fondée en 1969 et compte 16 000 étudiants et collaborateurs venus de 120 pays.

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